Communiqué de Mohamed Hadj Smaïn de Relizane

Communiqué de Mohamed Hadj Smaïn de Relizane

31 octobre 2010

Une nouvelle fois le militant des droits de l’homme se trouve confronté à des procédés déloyaux des services de la gendarmerie. C’est ainsi que mon fils Kamel universitaire et exploitant de la pizzéria familiale vient d’être interpellé et gardé à vue par la brigade de recherche de Relizane qui avait perquisitionné au pizzéria en notre absence et « découvert » des documents administratifs vierges -permis de conduire-deux carte grise, et deux cartes d’identité l’ensemble dans une enveloppe dans les toilettes du local.

La démarche semble cousue de fil blanc tant il est à se demander comment un « faussaire » puisse utiliser comme cachette et dans un lieu public ouvert a tout vent des documents administratifs aussi importants.

Mon fils est gardé à vue en dépit de ses dénégations, il a été soumis à une scène de sévices de la part du commandant de la section de recherche, emmené à l’hôpital le soir à 20h pour des soins. de retour à la brigade il a été mis en isolement, moi même j’ai été interdit de communiquer avec lui.

Il est évident qu’à travers le fils c’est le père qui est visé pour sa défense des droits de l’homme et la sauvegarde de la dignité du citoyen

Le scénario entourant son interpellation -expulsion musclée de la clientèle, usage des menottes, interdiction d’accès au local, branle-bas de combat autour de la pizzeria- pour lui donner la plus large publicité possible, traduit une volonté d’humilier un présumé innocent avant même l’examen de son cas et laisse penser à non pas douter à une mesure de rétorsion contre un plaignant qui a eu le tord de dénoncer à plusieurs reprises le silence d’un service face à des dénonciations répétées d’un trafic de véhicules –preuves à l’appui- et dont l’auteur nommément cité n’est toujours pas inquiété.

Le recours à la diversion, aux manœuvres dilatoires et aux termes éculés, bavures et erreurs ne peut voler aux secours de pratique qui semble relever plus de la règle que de l’exception.

Je demande seulement à connaître la vérité et que la gendarmerie nous fait connaître la source de cette information. Le même scénario à eu lieu à Maghnia où trois frères ont été placés en détention préventive durant trois ans après qu’une enquête diligentée par les services présidentielle a révélée que le scénario a été montée par les services de police et que le responsable de la sûreté de la police est actuellement en détention provisoir.

Mes chers (es) Aujourd’hui c’est toute la famille qui est menacée et que le spouvoir est capable de tout.

Mes chers (es) amis (es) à chacune et à chacun de vous je vous demande de dénoncer auprès de qui de droit – Président de la République et au Ministère de la justice des pratiques qu’on croyait à jamais révolues et la direction de la gendarmerie nationale est plus que jamais interpellée pour y mettre fin.