Education: Les contractuels veulent bénéficier du couffin du Ramadan

Education: Les contractuels veulent bénéficier du couffin du Ramadan

par S. E. K., Le Quotidien d’Oran, 20 août 2009

Las d’attendre le règlement de leurs salaires et à quelques jours du Ramadan (1 année pour les uns, 3 ans pour d’autres), les enseignants contractuels, par la voix de leur conseil national, appellent à la charité des bienfaiteurs. Seul moyen pour interpeller sur leur situation, soutiennent-ils.

Les enseignants contractuels ont appelé les associations de bienfaisance et le Croissant-Rouge algérien (CRA) pour leur venir en aide pendant le mois de Ramadan. « Ne sachant pas comment faire pour subvenir aux besoins de nos familles pendant le mois sacré », les enseignants contractuels, à l’issue de la réunion d’hier de leur conseil national, ont décidé de faire appel à ces organisations pour attirer l’attention sur les conditions « désastreuses » que vivent les contractuels, a indiqué la présidente du CNEC, Mariem Maarouf. Le conseil national de ce syndicat a planché, hier, sur justement la question des salaires non encore perçus. Des enseignants, explique-t-on, « n’ont pas perçu de salaires depuis une année au moment où, d’autres enseignants attendent depuis 3 ans ». Une situation « insoutenable », signale-t-on au bureau national du CNEC. Malgré les multiples appels et les sit-in, « la situation reste en l’état et ne bouge pas ». C’est la raison pour laquelle, a estimé un membre du bureau du CNEC, que « nous demandons qu’on nous rajoute sur la liste de ceux qui devront bénéficier du couffin du Ramadan », ajoute avec amertume cet enseignant qui ajoute, que « notre appel à la charité est le seul moyen dont nous disposons pour interpeller la tutelle ». Outre le problème des salaires, le bureau national a abordé, lors de sa réunion, le dossier relatif au concours d’admission que devrait organiser le ministère de l’Education et qui ne vient toujours pas et ce malgré les promesses du ministre.

Le CNEC, est-il encore souligné, a pris la décision de poursuivre son mouvement de protestation dans toutes les wilayas. Il prévoit, également, à la rentrée, une journée nationale de protestation.