Réaction de Larbi Belkheir à l’article du journal Les Débats

M. Larbi Belkheir, directeur de cabinet à la Présidence de la République réagit à l’article publié par l’hebdomadaire Les Débats

El Moudjahid, 11 septembre 2003

Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, M. Larbi Belkheir, directeur de Cabinet à la Présidence de la République réagit à l’article publié dans sa dernière livraison par l’hebdomadaire Les Débats.

Nous publions ci-dessous le texte intégral de ce texte.

« Dans un article publié dans son numéro du 10 au 16 septembre 2003, l’hebdomadaire Les Débats s’acharne sur ma personne, à coup d’allégations mensongères soutenues par des arguments fallacieux.
J’y relève une légèreté regrettable, un délire maladif, une indigence intellectuelle, une méchanceté sournoise et gratuite qui sont autant d’insultes pour la noble profession de journaliste pour laquelle j’ai le plus grand respect et dont il livre une bien piètre image.
Les propos de l’auteur, qui n’en est pas à sa première sortie, ne sont que des ragots éculés, revus et corrigés à l’aune de l’opportunisme, de pitoyables élucubrations ; l’auteur n’est que la mauvaise plume d’un mercenaire, mise au service de divagations de salons qui, au-delà des personnes ciblées, font du tort à l’Algérie et à ses institutions.
N’en déplaise à l’auteur de cette ignominie, j’assume mes convictions ; je suis un homme d’honneur, un homme fier d’avoir servi et de servir toujours sa patrie, son pays, mon pays, l’Algérie, avec dignité ; je suis un homme que, ni l’hystérie des uns, ni l’hypocrisie des autres, ni le cynisme et la lâcheté de certains, ne lui feront changer le sens de son engagement et de sa loyauté.
J’ai fait le choix, depuis très longtemps, d’être au service de mon pays et c’est parce que j’ai cette passion pour le bien public que j’ai toujours répondu à l’appel du devoir, en même temps que des compagnons, des femmes et des hommes avec lesquels je partage ces idéaux ; j e savais que, ce faisant, je pouvais subir l’incompréhension et l’ingratitude et, quelquefois, susciter des polémiques. C’est le risque, au demeurant, de beaucoup de commis de l’Etat et je suis particulièrement honoré d’être compté parmi ceux d’entre eux qui ont le plus grand respect pour les Institutions de leur pays;
Je me sens parfaitement en harmonie avec ma conscience.
Aussi, je ne fournirai même pas l’occasion au pitoyable auteur de ces diffamations et de cette infamie de s’en expliquer devant la justice. J’ai trop de respect pour la JUSTICE. Je ne demanderai pas même à exercer mon droit de réponse légitime. Car de tels propos ne méritent que mépris et doivent finir dans la poubelle».