La déclaration de Tunis insiste sur la lutte antiterroriste

Fin du sommet des «5+5»

La déclaration de Tunis insiste sur la lutte antiterroriste

par H.B , Le jeune Indépendant, 7 décembre 2003

Le sommet euro-maghrébin des dix pays du «dialogue 5+5» a pris fin hier dans la capitale tunisienne avec l’adoption de «la déclaration de Tunis».Une déclaration qui se veut comme la réponse et la position des «dix» aux problèmes de la sécurité, du terrorisme et du conflit israélo-palestinien et l’Irak.

Sujet d’actualité depuis les attentats du 11 septembre, le dossier du terrorisme aura été au centre des discussions entre les Européens et les Maghrébins.Tout en condamnant «fermement le terrorisme», les participants ont décidé de «consolider leur coopération en matière de sécurité».

«La déclaration de Tunis» met en exergue la volonté des «dix» de faire de la Méditerranée occidentale un «espace de paix, de stabilité, de solidarité, de prospérité, de liberté et de justice sur la base du respect des valeurs communes de démocratie, des droits de l’Homme et de la consécration de l’Etat de droit».

La coopération entre les deux rives a été également au centre des débats des «dix» qui ont appelé à cette occasion au renforcement des relations entre les pays européens et maghrébins «pour un partenariat global solidaire et équilibré fondé sur les principes de bon voisinage, de respect mutuel et de confiance réciproque».

L’autre sujet de préoccupation a trait à l’immigration illégale. Les participants ont décidé de lutter contre ce phénomène et le trafic des êtres humains.Le document de Tunis «exige une action commune et une coopération concertée [pour] mieux en appréhender les véritables causes [et] tout en veillant au respect de la dignité humaine».

Concernant l’Irak, les «dix» ont exprimé «leur soutien au rétablissement de la souveraineté de l’Irak et à la sauvegarde de l’unité de son peuple et de son intégrité territoriale dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité 1511 en vue de rétablir la paix en Irak, d’entamer sa reconstruction et d’accélérer le transfert du pouvoir aux Irakiens».

H.B.