Les oubliés de la réconciliation sollicitent Bouteflika
500 dossiers en suspens
Les oubliés de la réconciliation sollicitent Bouteflika
El Khabar, 26 mai 2007
Neuf mois après l’expiration des délais d’application de la réconciliation des dizaines de dossiers des « victimes de la tragédie nationale » restent en suspens, dont la catégorie des prisonniers ayant bénéficié des mesures du projet dont la libération, toutefois 500 autres concernés par ces mêmes mesures ont décidé de charger leurs familles de saisir le président de la République ainsi que le ministre de la Justice pour leur demander de travailler afin d’ « activer les clauses de la loi sur la réconciliation ».
Une lettre dont El Khabar a reçu une copie, signée par 75 familles, a évoqué des cas de personnes privées des dispositions de la réconciliation nationale, comme l’extinction de l’action publique, des mesures de grâce, échange ou réduction de peine. Un projet, qui a été pour rappel, approuvé par la majorité des Algériens lors du référendum du 29 septembre 2005.
Le même document a parlé de prisonniers placés en détention provisoire depuis plus de quatre années, non impliqués dans les actes d’explosions dans des endroits publics, viols et massacres collectifs (dont les auteurs n’ouvrent pas droit aux dispositions de la charte), qui ont bénéficié de l’extinction de l’action publique puis en ont été privés pour des raisons inconnues ». Une autre catégorie de prisonniers a été citée, ceux qui ont été acquittés par la Justice des trois exceptions précitées et condamnés pour d’autres crimes avant la promulgation de la loi sur la réconciliation », et dont les dossiers sont restés à la cour suprême après les recours.
Les familles des prisonniers appellent le Président de la République à aider leurs fils et les secourir en appliquant de manière effective et totale les articles de la Charte pour la paix sans exclure aucune catégorie, la même lettre précise que certains sont malades et même paralysés.
2007-05-26
Par Hamid Yes/ Traduit par B. A